Chronique parue sur Les Observateurs le 10 mars 2014
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Une nouvelle communauté fait ponctuellement son apparition dans le débat public, celle des jeunes. Pour faire bref, le mot “jeune” au sens médiatique a deux définitions, une négative et une positive. Le mauvais jeune, c’est le délinquant, le voyou, celui que les journalistes appelleront “un jeune” pour ne pas avoir à en dire davantage. Le bon jeune, c’est l’étudiant ouvert sur la planète, le futur diplômé supérieur, le citoyen du monde béat. Que ces définitions ne recouvrent dans les deux cas qu’une infime minorité de la jeunesse réelle a peu d’importance pour nos sophistes, c’est l’usage politique qu’on en fait qui compte.
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