Article paru dans le n°56 de la revue Rébellion (novembre-décembre 2012)
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Joseph Heath et Andrew Potter, philosophes canadiens, ne sont pas de ceux dont on entend souvent parler dans Rébellion. Outre le fait qu’ils sont assez peu connus dans l’espace francophone, il est à noter qu’ils ne sont ni socialistes (au sens où nous l’entendons), ni révolutionnaires, ni particulièrement patriotes, et que leur critique de la mondialisation diffère beaucoup de la nôtre. A bien les lire, ils auraient même un petit côté social-démocrate très centriste et très libéralo-compatible. Dans la plupart des domaines, ils prennent parti pour le réformisme, ils prônent le développement durable plutôt que la décroissance et appellent à des mesures d’accompagnement du système (comme la déductibilité fiscale de la publicité par exemple). On pourra donc s’étonner de nous voir parler ici de deux écrivains qui pourraient paraître bien tièdes à nos lecteurs habitués à des pensées plus vigoureuses ! Et pourtant, pour qui prend la peine de creuser un peu plus loin, il apparaît que leur livre Révolte Consommée recèle quelques analyses tout à fait judicieuses et surtout très originales.
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