Puisque que chacun, en ce mois de mai commémoratif, y va de sa petite analyse ou de son petit bilan, il n’y a pas de raison que je n’y ajoute pas moi aussi mon grain de sel – ou grain de sable (celui de sous les pavés bien sûr). On fera l’économie des souvenirs de lutte et des nostalgies attendries, puisque je n’étais tout simplement pas né au moment des événements. A bien écouter tout ce qui a pu se dire ou se faire durant cette période, il me parait pourtant évident qu’il existe plusieurs Mai 68 et que celui qui voudrait prendre position sur l’événement en bloc, sans démêler la pelote pour faire les nuances qui s’imposent, tomberait dans les plus effarantes contradictions.
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David L'Epée 